De tous temps, l'homme a été confronté aux inégalités sociales, au joug de l'opresseur, aux agressions et aux persécutions. Cela dans quelque pays et quelque continent que ce soit. La liberté a été le signe de ralliement de bien des populations.
Les poètes, troubadours et chansonniers d'oeuvres intemporelles ont évoqué cette liberté,
si souvent bafouée:
Jean FERRAT, dans sa déclaration d'amour à «Ma France» et au peuple qui a fait son histoire;
Leo FERRE crevant le coeur des gens avec le Flamenco de Paris, sorti du plus profond de l'exil;
Louis ARAGON avec le «Romancero de Pablo Neruda», contraint à la clandestinité;
MONTÉHUS composant «La Butte Rouge» reprise entre autres par Leny ESCUDERO, révolté
et réfugié de la guerre d'Espagne;
Leonard COHEN et sa reprise de «La Complainte du Partisan»;
Les prisonniers du camp de la mort de Borgemoor, qui composeront «Le Chant des Marais»;
Michel FUGAIN avec «Le Chiffon Rouge», véritable hymne des travailleurs;
Les résistants italiens au régime nazi avec «Bella Ciao»;
Marc OGERET rendant hommage aux Canuts, héros de l'insurection de Lyon en 1831;
Yves MONTAND qui chante «Le temps des cerises», œuvre symbole de la Commune
écrite par Jean Baptiste CLEMENT; Georges MOUSTAKI protestant contre la fermeture d'une usine
avec «Sans la nommer»; et bien d'autres encore...
Pendant 1 heure 30, avec ses musiciens aux multiples facettes, André PRIETO reprend tous ces classiques qui ont marqué l'histoire de la chanson de liberté, dans un récital où les cris de colère se confondent avec l'espoir de lendemains meilleurs.